Norme BNQ 4930-100
Éclairage extérieur – Contrôle de la pollution lumineuse
L’industrialisation de la société et l’avènement de l’éclairage à l’électricité ont fait en sorte qu’aujourd’hui, l’être humain vit et travaille autant la nuit que le jour. En outre, la disponibilité abondante d’énergie abordable a stimulé le déploiement à grande échelle des systèmes d’éclairage. Cependant, les bonnes pratiques en la matière ne sont pas toujours bien connues ou appliquées, ce qui peut occasionner, dans certains cas, des effets nuisibles ou incommodants pour l’humain, les écosystèmes ou la qualité du ciel étoilé.
Afin de contribuer à limiter la pollution lumineuse, la norme BNQ 4930-100 présente des exigences qui portent sur 4 facteurs caractérisant l’éclairage, soient la quantité de lumière émise, son orientation, sa composition spectrale et sa durée d’utilisation. Ces exigences tiennent compte des besoins et des contraintes propres à 4 zones d’éclairage couvrant les milieux naturels protégés jusqu’aux environnements urbains, et à 17 applications d’éclairage typiques, dont l’éclairage routier, l’éclairage industriel ou des commerces, l’éclairage architectural et l’affichage lumineux.
Les concepteurs de systèmes d’éclairage, les propriétaires et les gestionnaires de systèmes d’éclairage, les autorités municipales et provinciales, les organismes privés et les particuliers y trouveront des références techniques détaillées et des pratiques générales qui pourront guider leurs décisions en matière de contrôle de la pollution lumineuse.
-- Contrôler la pollution lumineuse, ce n’est pas cesser d’éclairer, mais mieux éclairer. --
L’environnement est source de grandes préoccupations qui ont donné lieu ces dernières années à l’apparition de nouvelles pratiques au sein des organisations. De ce fait, il est devenu un secteur d'activité à part entière, que l’on peut décomposer en quatre grands sous-secteurs :
- Protection de l'environnement : services environnementaux et technologies propres pour la gestion des matières résiduelles, de l'eau, des sites, de la qualité de l'air, etc.
- Énergie : économies d'énergie, efficacité énergétique, énergies renouvelables.
- Gestion des ressources naturelles : agriculture, faune et pêche.
- Mobilité durable : transports collectifs, électrification des transports, covoiturage, etc.
Le secteur de l'environnement est très large. Il regroupe au Québec plus de 1 600 entreprises et organisations qui emploient plus de 32 000 travailleurs, ce qui place le Québec au 2e rang au Canada pour le plus grand nombre d'entreprises et d'employés dans ce secteur.
La responsabilité pour tous les acteurs de la société de poser des gestes concrets pour protéger l’environnement a favorisé l’apparition de normes destinées à améliorer les façons de faire, tant des organisations publiques que des entreprises privées. Ainsi, l’appropriation des normes de développement durable par les entreprises québécoises dans tous les secteurs a eu une incidence directe sur leur mode de gestion. Entre autres, l’introduction de la norme ISO 14 000 a poussé les entreprises à développer une gestion environnementale intégrée.
C’est aussi en grande partie grâce à la normalisation environnementale que le nombre d’organisations et de services qui se développent autour des technologies en lien avec l’environnement ne cesse d’augmenter.
Les normes environnementales, dont plusieurs sont intégrées aux programmes de certification du BNQ, ont ainsi une influence extrêmement positive sur le développement des entreprises, et notamment celles du secteur de l’environnement au Québec.
Norme BNQ 2410-300
Produits utilisés comme abat-poussières pour routes non asphaltées et autres surfaces similaires
Certains des produits utilisés pour abattre la poussière le long des routes sont toxiques pour l’environnement. Ainsi, dans l’optique de préserver la santé environnementale, une norme sur les produits utilisés comme abat-poussières a été élaborée par le BNQ. Cette norme s’applique aux produits utilisés comme abat-poussières pour limiter le soulèvement de la poussière sur les routes non asphaltées et les autres surfaces similaires. Elle fixe les exigences écotoxicologiques relatives à ces produits, sans toutefois définir les exigences d’efficacité lors de l’usage. Le niveau de danger de chaque produit est évalué suivant un système de pointage pondéré basé sur huit paramètres d’évaluation.
Cette norme est devenue une référence incontournable depuis sa publication, puisque le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) ne juge acceptable pour l'environnement que les produits certifiés conformes par le BNQ à la norme BNQ 2410-300.
Offre de certification
Cette certification s’adresse à tous les fabricants d’abat-poussières. Les produits certifiés, identifiés par la marque de certification du BNQ, se distinguent des autres car ils sont les seuls que le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs juge acceptable pour l'environnement.
Ce programme de certification est accrédité par le Conseil canadien des normes.
Norme BNQ 3672-100
Biométhane – Spécifications de la qualité pour injection dans les réseaux de distribution et de transport de gaz naturel
AVIS Le document BNQ 3672-100 Biométhane - Spécifications de la qualité pour injection dans les réseaux de distribution et de transport de gaz naturel fait actuellement l'objet d'une consultation publique. Cliquez ici pour obtenir plus de renseignements.
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La valorisation du biométhane comme combustible constitue une révolution dans le domaine énergétique. Mais pour que la population et les industries en bénéficient, il faut d’abord pouvoir intégrer le biométhane dans des réseaux de distribution et de transport existants. Or il s’avère que ceux utilisés pour le gaz naturel sont appropriés, à condition de respecter certaines exigences. C’est ce qu’établit la norme BNQ 3672-100, élaborée par le BNQ à la demande de Gaz métro. Cette norme spécifie les caractéristiques et la composition que doit avoir le biométhane au point d’injection dans un réseau de distribution ou de transport de gaz naturel afin d’assurer sa compatibilité avec les caractéristiques du gaz naturel présent dans le réseau dans lequel il est injecté. Issue d’un besoin manifesté par l’industrie, la norme s’applique au biométhane produit à partir du biogaz issu de la décomposition anaérobie, sans égard à la source des matières organiques. Il est à noter que cette norme ne porte pas sur le biométhane utilisé pour des applications dédiées ou pour des réseaux privés.
En favorisant la valorisation du biogaz, la norme BNQ 3672-100 apporte une contribution importante aux efforts de réduction des gaz à effet de serre déployés par le Québec.

Norme CAN/BNQ 0413-210
Amendements organiques — Composts — Détermination de la teneur en corps étrangers — Méthode granulométrique
L’utilisation de compost comme amendement de sols est une excellente méthode de fertilisation qui est économique et efficace. Les producteurs doivent toutefois s’assurer que le compost est sécuritaire pour la santé humaine et l’environnement, notamment en mesurant sa teneur en corps étrangers. C’est dans cet objectif que la norme CAN/BNQ 0413-210 a été élaborée par le BNQ à l’intention des producteurs de compost. Cette norme nationale du Canada présente une méthode granulométrique ayant été adaptée à partir de méthodes mises au point par le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) et le ministère de l’Environnement du Québec (MENV). La méthode qu’elle décrit sert à déterminer la teneur en corps étrangers des composts par analyse granulométrique et s’applique aux composts de sources diverses utilisés comme amendements organiques.
Voici les principaux aspects couverts par la norme :
- principe;
- appareillage;
- échantillons;
- mode opératoire (étalonnage, préalables à l’essai, prise d’essai et essai);
- calcul et expression des résultats (généralités et calcul du pourcentage de la masse);
- calcul du dénombrement (corps étrangers et corps étrangers tranchants);
- rapport d’essai.